Le Club d’entreprises du pays pontois (CEPP) a organisé, le 20 mars, dans le cadre des jeudis de rencontre, la visite d’Idem 17 située à Mazerolles, de l’autre côté de la route desservant la zone pontoise de Bonnerme. Une occasion d’en savoir un peu plus sur cette entité méconnue localement, qui est la seconde antenne d’Idem 85. Celle-ci a été cofondée par Valérie Gourmel Roux en 1997 qui en est également la gérante.
Le cœur du métier d’Idem 17 est la sous-traitance industrielle, la mécanique générale, le câblage électrique, les finitions… La particularité de cette entreprise est d’employer des salariés handicapés. Mais les compétences demandées sont identiques à tous les membres du personnel. Dix personnes travaillent à Pons et plus de 30 sont en Vendée.
Idem 17 travaille pour Wesper, à Pons, pour qui elle monte des sous-ensembles. L’entreprise travaille également pour la SNCF à Saintes et à Périgueux pour qui elle s’occupe de la réfection des sièges. Idem 17 prend en charge les panneaux de calorifugeage pour Saintronic et traite également les produits non conformes de Louis Vuitton. De 2001 à 2006, l’entreprise était locataire d’un bâtiment dans la zone du Chail, à Pons. En janvier 2007, elle a dû s’installer à la Riquotterie (Mazerolles), en face de Bonnerme et à l’entrée de l’autoroute.
Adapter l’activité
Valérie Gourmel Roux est une chef d’entreprise féminine déterminée. « Il faut toujours faire deux fois plus pour être prise au sérieux et imposer ses idées. Et la tâche a été assez rude avec la Communauté de communes de la région de Pons, propriétaire du bâtiment existant et qui portait le projet. » Trois ans de travaux, six mois sans eau, un loyer prohibitif, des aménagements non conformes au projet… Pendant cinq ans, elle a bataillé ferme. « J’assume totalement, dit-elle, mais il faut respecter la parole donnée. J’aurais pu aussi ne pas payer du tout de loyer » alors qu’elle rend hommage à Michel Geneau (président de l’ex-CdC) et Jean-Jacques Elie (vice-président) qui ont bien « déblayé la situation courant 2013 ».
La chef d’entreprise aimerait élargir ses partenariats et offrir plus de postes. Elle tient à souligner que les aides dont bénéficie Idem 17 sont utilisées pour l’encadrement et la formation, mais ne serviront en aucun cas à brader le prix du travail réalisé, quitte à refuser des propositions. « Nous devons adapter l’activité à la personne et non le contraire. »